Le musée

Publié le par Akotêgnon Gbêdékounnou Ascension BOGNIAHO

Résumé
Tout musée protège le passé pour le bénéfice des peuples. Il est donc erroné de penser qu’un musée ne sert à rien dans un pays. Il est aussi pourvoyeur d'emplois.

Mots clefs: Bénin, musée, art, formation, emploi, le passé

Abstract

Every museum protects the past for the benefit of the people. It is therefore wrong to think that a museum is useless in a country. It is also a provider of jobs.

Keywords: Benin, museum, art, training, employment, the past

Photos AMB1 03/07/21-Entrée du musée d'histoire "Honmè' de Porto-Novo

Photos AMB1 03/07/21-Entrée du musée d'histoire "Honmè' de Porto-Novo

 PRÉAMBULE

1. Au cours  d’un enseignement de littérature africaine, j’avais comparé la réalité de la littérature orale à un musée vivant. Je ne m’imaginais pas que beaucoup de mes auditeurs ne pouvaient pas définir convenablement un musée. L’un d’entre eux m’interpela afin d’avoir une explication du musée. Mais, comme il est difficile de définir le musée d’un trait, à cause de la variété de la réalité qu’il désigne, je me suis servi des caractéristiques d’un type ou d’une catégorie pour risquer une première définition. 

DÉFINITION DU MUSÉE

2. Le  musée,  ai-je dit, évoque au prime abord un bâtiment, soit imposant ou de quelques dimensions appréciables, qui abrite des témoignages du temps sur un ou des sujets sensibles que la société veut léguer à la postérité. Le musée, en second lieu, désigne aussi et surtout une institution spécialisée où se trouvent conservés des témoignages – vestiges, fossiles, objets d’art, ouvrages, photographies, spécimens rares ou disparus d’êtres, d’outils, d’animaux, d’insectes, etc.- dont la seule présence raconte la vie d’une période, témoigne de l’évolution historique, sociale, économique, technologique d’une population. Le musée concentre enfin la vie mentale, affective, psychologique, intellectuelle et psychique d’un peuple ou d’un individu,  la lègue à la postérité pour influer sur son présent  et peaufiner les contours de son avenir. J’avais complété mon entreprise de définition par celle de l’ICOM [1] et dont se servent la plupart des spécialistes. Elle définit le musée comme « une institution permanente sans but lucratif, au service de la société et de son développement, ouverte au public, qui acquiert, conserve, étudie, expose et transmet le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité et de son environnement à des fins d’étude, d’éducation et de délectation… » [2]

Photos AMB2, 03/07/21-Inscription du Ministère du tourisme Musée Honmè Porto-Novo

Photos AMB2, 03/07/21-Inscription du Ministère du tourisme Musée Honmè Porto-Novo

UNE TYPOLOGIE SOMMAIRE DU MUSÉE

3. La chose est claire à présent. Le musée désigne un espace de conservation, d'exposition et de promotion de la culture. La culture est l'ensemble des transformations que l'homme apporte à sa civilisation pour la rendre vivable. La plupart de ces mutations empruntent le canal de l'art. La nature a doté l'homme des doigts pour porter la nourriture à la bouche, des pieds pour son déplacement, mais l'ingéniosité de cet homme a créé la fourchette et la cuillère, la bicyclette et l'avion. Et bien des domaines de la vie ont subi les influences de l'action anthropique pour l'épanouissement humain. Aussi, dans les faits, un pays soucieux de léguer une corde à construire de façon continue et responsable à ses habitants devrait-il bâtir et entretenir des musées. Nombreux sont ces lieux de tourismes et de loisirs délassants, instructifs et formateurs. Plus que le nombre, la diversité permet d’y reconnaitre des types. Ce sont notamment, le musée d’archéologie, le musée des arts  et celui des Beaux-Arts, les musées d’histoire et d’histoire naturelle, le musée des arts décoratifs, celui des sciences, le musée d’ethnologie et celui des techniques. On ajoute à cet ensemble, très peu exhaustif, les maisons de personnalités célèbres, les lieux où elles ont vécu peuvent devenir des musées, pour exemples, les maisons d’écrivains, d’hommes politiques, celles des héros d’une lutte. Une pareille extension du musée en corrobore davantage  la résonance de témoignage et en fait une présence observatrice du temps, des peuples et de certaines personnalités méritoires. Il est la mémoire vivante des individus et des peuples, grosso modo, un livre ouvert sur un pan de l’histoire d’une période, d’un peuple ou d’un grand homme.

 LE MUSÉE ET LE LIVRE

4. A voir de près, le musée et le livre entretiennent des rapports étroits. Espace où la lettre emprunte des tracées pour exprimer la pensée, raconter une histoire, embrasser, décrire et montrer la vie dans son entièreté, le livre revêt une certaine matérialité au travers de la magie de l'agencement des lettres; il y défile l'existence des peuples, située dans le temps, leurs aspirations et leurs rêves. En cela, le livre jette durablement une passerelle entre le passé, le présent et le futur. Semblablement, le musée vit d'une grande matérialité: les œuvres d'art de toutes sortes, les témoignages sur le temps et les projections des esprits-créateurs, témoins du temps,  constituent le socle de sa présence. Et si le livre informe, forme, éduque, éveille et distrait, le musée le fait tout autant. Mais au-delà de toute considération, le livre ressortit au domaine de l'art, celui du langage porté par des lettres et confié au papier utilisé dans un rôle véhiculaire. Il en ressort que le musée, ce creuset où se conserve l'art, inclut le livre en lui-même: il n'est donc pas exagéré de voir le musée comme un immense grenier de livres qui parlent aux sens.  

LES FONCTIONS DU MUSÉE

5.De ces prémisses découlent les nombreuses  fonctions du musée. Bruno-Nassim Aboudrar les résume bien en affirmant :« Le musée doit exposer le patrimoine qu’il conserve, éduquer et procurer du plaisir. » [3]. On retient de cet énoncé  que le musée s’investit dans la recherche, achète des œuvres, les constitue en fonds qu'il conserve. De plus, il noue le contact avec des homologues et le public, expose ses œuvres. À cet égard, deux dimensions intérieure et extérieure y apparaissent bien clairement.  Agissant comme un collectionneur, le musée fait des recherches d’œuvres ou  en commande à des mécènes, des archéologues, des esthètes d’arts et des producteurs.  En tant qu'institution dotée d’une personnalité juridique, il acquiert des œuvres, des objets, des vestiges ; il les prête ou les emprunte pour les besoins de ses activités. D’un autre point de vue, interne cette fois-ci, tout musée s’adresse à un public, une audience parfois sélecte, parfois populaire. Au demeurant, le musée protège particulièrement le passé pour que les peuples en tirent des bénéfices. Face à la fugacité fulgurante du progrès, le musée offre son service à l'homme afin de lui éviter de perdre toute trace de son génie. Car à peine un acquis social installe-t-il qu'un autre vient le bousculer. Un vase est-il à peine entré dans l’usage qu’une autre forme le pousse vers la sortie pour célébrer le dynamisme de l’esprit humain. Une victoire ou une défaite instruit si l’on s’en souvient, et le musée est l’entrepôt de tout cela.

Ptotos AMB3, 03/07/21-Identification du musée ethnographique Alexandre Adandé Porto-Novo

Ptotos AMB3, 03/07/21-Identification du musée ethnographique Alexandre Adandé Porto-Novo

UN POURVOYEUR DE MÉTIERS ET D'EMPLOIS

6. Au-delà de ces considérations, le musée concentre toute une chaîne de métiers dont l’intérêt social est avéré. Un musée utilise en effet, pour sa construction, les acteurs de tous les domaines de l’art : les arts plastiques, les arts appliqués, les arts graphiques, l’artisanat d’art et l’artisanat [4]. En tant que bâtiment, sa bonne visibilité et son attrait résultent de la combinaison de beaucoup d’éléments de ces domaines. Et en tant qu’espace de conservation et d’exposition, il rend pérennes et visibles les œuvres qui en sont issues. On peut se faire une idée des potentialités en métiers d’un musée en se référant à la liste des secteurs d’activités couverts par chaque domaine de l’art. Dans le domaine des Arts plastiques, le musée utilise  la sculpture, la peinture, le dessin, la photographie, la  gravure;; dans celui des Arts appliqués, l'architecture, l'ameublement,  le design, la tapisserie, le mosaïque, etc. Dans les Arts graphiques, il a souvent besoin des métiers comme: la publicité, la création de logos, la typographie, enfin, le travail du bois et la verrerie, dans l'Artisanat et  l'Artisanat d'art.  Si on recourt à autant de spécialistes des métiers pour sa construction, beaucoup plus nombreux sont les provenances artistiques des œuvres qu'il conserve et expose. Il n'est pas jusqu'aux arts du numérique qu'il n'expose pas aujourd'hui. En considération de tout cela, les équipes pédagogiques qui conçoivent les offres de formation dans le système Licence-Master-Doctorat (LMD) devraient s'informer sur les nombreux métiers et professions que renferme la muséologie..

UNE NOUVELLE ORIENTATION DU MUSÉE

7.Le musée fonctionne aujourd’hui comme une entreprise et, sous cet angle, se doit d’être rentable voire productif. Il est donc erroné de penser qu’il ne sert à rien dans la société. En sus du bénéfice mémoriel, distractif et instructif, tout musée rapporte des revenus pour lui-même et pour le pays. Son « visitorat » [5] représente l’une des innombrables et importantes sources de rentrée d’argent, après la subvention du contribuable, le gain des expositions et des collections. La notoriété de la thématique d’un musée attire des spécialistes locaux et étrangers qui rapportent des devises au pays. Ainsi, le musée participe-t-il, à sa manière, à l’essor national en tant qu’un maillon important du secteur touristique.

NECESSITE DE DEVELOPPER LA MUSÉOLOGIE EN AFRIQUE

8. Il convient donc que les pays africains, surtout francophones,  s’investissent  un peu plus dans la muséologie, afin d’informer, d’instruire et de former les jeunes générations d'une part et, d'autre part, ressourcer les personnes d’un certain âge. L’observation du paysage muséal d’Afrique révèle la propension à privilégier les musées ethnographiques ; ils sont pour la plupart  financés par la métropole colonisatrice avec, en toile de fond, des œuvres qui renvoient à l’Europe les images d’Epinal qu’elle garde du continent, ces images par lesquelles l’asservissement a été entériné et continue d’exister à travers des accords de coopération dite bilatérale. Lorsqu’on inspecte, par exemple, le répertoire des musées du Bénin [6], on recense  à :

  • Porto-Novo

Le musée Honmê : « Palais royal » ; le musée Ethnographique Alexandre Sènou Adandé ; le musée da Silva, le musée d’histoire ; le jardin des Plantes de la Nature, musée privé ; le musée de Feuille, musée privé.

Photos AMB4, 03/07/21-Porte des figurines d'entrée du musée Alexandre Adandé- Porto-Novo

Photos AMB4, 03/07/21-Porte des figurines d'entrée du musée Alexandre Adandé- Porto-Novo

  •  Kétou

Le musée Akaba Idena, musée d’histoire, le musée du berceau Guèlèdè, musée privé.

  •  Cotonou

 Nature tropicale, musée de Sciences naturelles, musée privé.

  •  Abomey-Calavi

Le musée de Hêvié, musée privé.

  • Ouidah

 Le musée d’Histoire ; la Maison du Brésil, musée d’Art ;  la Maison de la Mémoire ; le musée International AVIMADJESSI, musée privé ; le musée de la Fondation Zinsou, musée d’Art contemporain, musée privé ; le musée du Soleil, musée privé.

  • Grand-Popo

Le musée Villa Karo.

  •  Lokossa

Le musée Gnonas Pédro, mémorial, musée privé.

  • Abomey

Palais Singbodji,  Musée Historique.

  •  Dassa-Zoumê

Le musée EGBAKOKOU, musée ethnographique, musée privé.

  •  Savalou

Le musée de la chasse, musée ethnographique, musée privé.

  • Parakou

La musée de Plein Air, musée ethnographique ; le musée de la musique, musée privé.

  • Natitingou

 Le musée régional, musée ethnographique ; la Stèle Kaba.

POUR UNE VULGARISATION DE LA MUSÉOLOGIE AU BÉNIN

9. Loin d’être exhaustive, cette liste prouve que le musée garde une importance du point de vue de l’histoire, de l’art, de la tradition et du folklore. Aucun thème de la vie, et Dieu sait que la vie en recèle, n’échappe à sa vigilance, pour peu que des esprits fouineurs, des collectionneurs se passionnent pour un aspect pointu, accrocheur et instructif de la vie sociale. Cela explique l’existence des musées privés qui représentent en réalité, une aide à l’Etat dans sa volonté et son obligation de conserver la mémoire nationale. Sa thématique est donc aussi multiple que variée de même que son intérêt.

Il importe que les populations soient formées et informées sur la l'importance du musée dans un pays. Une telle campagne susciterait des mécènes, des collectionneurs pour venir à la rescousse de l'Etat, afin de couvrir le vaste  domaine muséal du pays. En plus de tous les exemples de musées privés, celui du musée Da Siva de Porto-Novo est édifiant. Et si le projet du Musée international des Arts et Civilisations des Vodun/Orisha se concrétisait, il y a fort à parier que le Bénin et ses populations en tireront de grands profits. Il en va de la formation au patriotisme, car les 90% de non-lettrés que compte le pays pourraient aller à la connaissance de leur patrie par la visite de ces lieux.  

 VALORISATION D'UNE HISTOIRE NATIONALE OCCULTÉE

10. Cependant, au Bénin, il manque beaucoup d’autres lieux de l'histoire de ce genre. Pendant les guerres dites de pacification coloniale, de braves Dahoméens se sont battus, avec des armes rudimentaires, contre les envahisseurs blancs, munis d’armes à feu sophistiquées déjà pour l’époque. Il ne paraît  pas juste que   le pays ne montre pas aux jeunes générations cette période du nationalisme éclaté, afin de faire naître en elles un certain patriotisme. Car ce qui en est dit dans les livres ne suffit pas.

11. Plus tard, la relative accession à la souveraineté de ce pays a été gérée dans des atermoiements et des soubresauts qu’il importe de raconter par des collections d’objets, de livres, d’éléments sonores et audios, etc. Les différents coups d’État, le Triumvirat, la révolution, la Conférence Nationale des forces vives, tout représente une étape de la pénible marche vers un âge mature. En éclatant la thématique qui s’y trouve, on peut identifier des axes d’organisation intelligible de cet exode de tout un peuple vers son épanouissement intégral. Et pourquoi le pays ne fait-il rien dans ce sens ? Veut-il que les générations présentes passent comme des pèlerins, sans laisser de traces parlantes faute d'exemples à imiter ? Le colonisateur connaît bien la valeur de la mémoire. Aussi, a-t-il  créé l'IFAN,  l'Institut fondamental d'Afrique Noire regroupant les archives de tous les faits et gestes de l'époque coloniale consignés par l'écriture et confiés au papier, puis il a créé le Musée de l'IFAN. 

12. Ces exemples autorisent-ils à occulter la grande période de la révolution du marxisme léniniste ? On peut l’aimer comme on peut ne pas. Mais dix-sept ans d’un fourmillement d’idées, d’actes, d’outils et de discours, dix-sept années qui ont changé le Dahoméen d’autrefois en Béninois, selon l’objectif des caciques de cette idéologie, ne peuvent se gommer simplement. Il ne sied pas que la période soit subrepticement racontée dans des livres, elle doit l’être par des témoignages de toutes sortes, matériels, visuels, audios, etc. Par ailleurs, un homme et des hommes ont conduit cette marche forcée du peuple vers une certaine forme de reconnaissance internationale ; on ne peut décemment pas les oublier, un moulage par-ci, une effigie par-là, des photographies anciennes et rares, des biographies, leurs différents discours, voilà la parole donnée à l’histoire pour se raconter en direct, sans l'intermédiaire de la magie déformatrice du mot qui altère. Et du sein de ce groupe d’hommes, convaincus d’acter sur un front de lutte patriotique ont émergé probablement des figures emblématiques, meneurs d’hommes et patriotes. Maisons habitées, costumes, chaussures, bâton de commandement, discours, valises, tout ce qui leur a servi pour gérer ces dix-sept années ne peut tomber dans le vulgaire. Un jardin peut-être, mais une maison peut et doit servir à les immortaliser. Pourquoi le pays n’aime-t-il pas célébrer ses valeureux fils et filles ? On doit apprendre à reconnaitre en l’autre la valeur intrinsèque dont il est doté, et se plier à ce qu’il soit porté aux pinacles pour la grandeur de la patrie. La formation au patriotisme passe aussi par là.

ÉPILOGUE

Espace de conservation des témoignages matériels et immatériels de la vie, le musée collecte, rassemble et promeut la mémoire culturelle des peuples, en vue de la rendre pérenne. Pour ce faire,  Il se concentre surtout sur l’art qui est considéré «comme l’expression et la communication d’idées, d’émotions et de sentiments au moyen de divers médiums »[7]. Il résulte d’un ensemble de savoir-faire arraché par le génie humain confronté aux insuffisances d’une civilisation brute, héritée dans des concours de circonstances, d’une géographie et d’une histoire. De ce fait, tous les États du monde et surtout ceux d’Afrique devraient vulgariser la culture du musée au sein de leurs populations pour aider les générations montantes à s’informer, se former au contact des expériences de leurs devanciers et prendre une certaine emprise sur leur futur. La France restituera bientôt le trésor artistique des rois d'Abomey, pillé par la colonisation. Événement important s'il en est qui devrait soulever un enthousiasme national sans limite. Au contraire, le pays s'est désengagé de la construction d'un musée spécial pour accueillir et abriter ce patrimoine inestimable. De plus, on peut se demander quelle audience sera réservée à cet important legs du passé source de patriotisme et d'inspirations. 

Akotêgnon Gbêdékounnou Ascension BOGNIAHO

 

[1]  ICOM France est le réseau français des professionnels des musées.

[2] Définition proposée par l’ICOM et citée par André Gob et Noémie Drouguet, La muséologie, histoire, développements, enjeux actuels, Paris, Armand Colin, 2014, Coll. U, in chapitre 1 : Définition et diversité des musées. Mis en ligne sur Cairn.info le 09/03/2016 par https://doi.org/10.3917/arco.droug.2014.01.0070

[3] Bruno-Nassim Aboudrar, cité par André Gob et Noémie Drouguet, La muséologie, histoire, développements, enjeux actuels, Paris, Armand Colin, 2014, Coll. U, in chapitre 2 : Des musées pour quoi ? Rôles et fonctions du musée, pages 70-99.  Mis en ligne sur Cairn.info le 09/03/2016 par https://doi.org/10.3917/arco.droug.2014.01.0070

[4] Isaline, Les arts plastiques (Premier cours) 03 juin 2019              https://www.superprof.fr/ressources/art-loisir/arts-menagers/cours-arts3/tous-niveaux-arts3/explication-termes-artistiques.html

[5] Le « visitorat » dans Les musées et l'argent [1] Entretien avec Hervé Barbaret, administrateur général de l'établissement public du musée du Louvre Dans Cahiers philosophiques 2011/1 (n° 124), pages 107 à 122.

[6] La liste des musées du Bénin se trouve sur Internet à l’adresse suivante : https://www.frwiki.org/wiki/Liste_de_mus%C3%A9es_au_B%C3%A9nin, consulté le 19/06/21 à 20 :26.

[7]Isaline, Les arts plastiques, op. cit.

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Y
De façon plate et d'un point de vue objectif voire général, la trilogie: «enseignement, apprentissage et formation » nourrit, renforce et réveille l'esprit humain à toujours s'informer, rechercher et se former. De ce fait, il est dangereux et même criminel de ne pas lubrifier la tour de contrôle du corps humain -le cerveau-. D'où la nécessité et l'urgence pour l'Homme, de ne pas dormir sur ses lauriers.<br /> <br /> Dès lors que j'ai bu à la fontaine de la culture, je puis déclarer depuis ma modeste position, que le thème choisi et développé par le Professeur dans la rubrique *Littérature Orale*, unité d'enseignement dans laquelle, il est spécialiste, est fort intéressant, avec une texture explicite.<br /> <br /> Ad hoc, il urge, faut-il le rappeler, que ce travail est d'une inestimable contribution et d'un précieux intérêt car la visibilité, la valorisation et la pérennisation de nos musées incombent à tous. <br /> <br /> Cependant, malgré le caractère combien crucial de nos musées existants et ouverts dans les villes phares de la Nation, je me suis retrouvé dans une position restreinte, coincée où je me vois déconnecter de la réalité «présente » qui échappe à l'adolescence, à la jeunesse et aux personnes du troisième âge excepté l'élite intellectuelle soucieuse de la promotion et de la valorisation de nos patrimoines culturels et cultuels. <br /> <br /> J'ai noté à travers ma lecture que le Professeur a manqué d'insister sur la médiathèque présente en ces lieux de vestiges tels que: les audios, les documentaires réalisés et cétéra. <br /> <br /> Je crois que la non ou la faible médiatisation de nos musées est de trois ordres: politique, structurel et social. On retient alors:<br /> - Sur le plan politique, on note une manque de volonté. Encore qu'il ne faut pas tout rejeter sur le politique;<br /> - Sur le plan structurel, le caractère limité des unités d'enseignement est une défaillance et <br /> -Au plan social, la quasi-absence de curiosité des autochtones est un délit.<br /> <br /> Bonne journée.
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Y
MON COMMENTAIRE PENSÉ.<br /> <br /> De façon plate et d'un point de vue objectif voire général, la trilogie: «enseignement, apprentissage et formation » nourrit, renforce et réveille l'esprit humain à toujours s'informer, rechercher et se former. De ce fait, il est dangereux et même criminel de ne pas lubrifier la tour de contrôle du corps humain -le cerveau-. D'où la nécessité et l'urgence pour l'Homme, de ne pas dormir sur ses lauriers.<br /> <br /> Dès lors que j'ai bu à la fontaine de la culture, je puis déclarer depuis ma modeste position, que le thème choisi et développé par le Professeur dans la rubrique *Littérature Orale*, unité d'enseignement dans laquelle, il est spécialiste, est fort intéressant, avec une texture explicite.<br /> <br /> Ad hoc, il urge, faut-il le rappeler, que ce travail est d'une inestimable contribution et d'un précieux intérêt car la visibilité, la valorisation et la pérennisation de nos musées incombent à tous. <br /> <br /> Cependant, malgré le caractère combien crucial de nos musées existants et ouverts dans les villes phares de la Nation, je me suis retrouvé dans une position restreinte, coincée où je me vois déconnecter de la réalité «présente » qui échappe à l'adolescence, à la jeunesse et aux personnes du troisième âge excepté l'élite intellectuelle soucieuse de la promotion et de la valorisation de nos patrimoines culturels et cultuels. <br /> <br /> J'ai noté à travers ma lecture que le Professeur a manqué d'insister sur la médiathèque présente en ces lieux de vestiges tels que: les audios, les documentaires réalisés et cétéra. <br /> <br /> Je crois que la non ou la faible médiatisation de nos musées est de trois ordres: politique, structurel et social. On retient alors:<br /> - Sur le plan politique, on note une manque de volonté. Encore qu'il ne faut pas tout rejeter sur le politique;<br /> - Sur le plan structurel, le caractère limité des unités d'enseignement est une défaillance et <br /> -Au plan social, la quasi-absence de curiosité des autochtones est un délit.<br /> <br /> Bonne journée.
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Y
De façon
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Y
De façon
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E
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Y
De façon plate et d'un point de vue objectif voire général, la trilogie:« enseignement, apprentissage et formation » nourrit, renforce et réveille l'esprit humain à toujours s'informer, rechercher et se former. De ce fait, il est dangereux et même criminel de ne pas lubrifier la tour de contrôle du corps humain (le cerveau). D'où la nécessité et l'urgence pour l'Homme de ne pas dormir sur ses lauriers. Dès lors que j'ai pu boire à la fontaine de la culture, je puis déclarer depuis ma modeste position, que le thème choisi et développé par le Professeur est fort intéressant et produit dans une texture explicite dans la rubrique Littérature Orale, unité d'enseignement où il en est spécialiste. Ad hoc, il urge de rappeler que ce travail est d'une inestimable contribution car visibiliser et valoriser nos patrimoines culturels et cultuels incombe à tous. Face au caractère combien crucial du grand nombre de musées existants et ouverts dans les villes phares de la Nation, je me suis retrouvé dans une position restreinte, coincée où je me rends compte que la réalité «présente» échappe à l'adolescence, à la jeunesse et aux personnes du troisième âge excepté l'élite intellectuelle soucieuse de la promotion, de la valorisation et de la pérennisation de nos musées. Cependant, j'ai noté qu'en dépit de la belle présentation de cet article, le Professeur a manqué d'insister sur la médiathèque présente en ces lieux de vestiges tels que: les audios, les documentaires réalisés et cétéra. Pour finir, je pense que la non ou la faible médiatisation de nos musées est de trois ordres: la faible volonté du politique. Encore qu'il ne faut pas tout rejeter sur ce dernier. Le caractère limité des unités d'enseignement et l'absence de curiosité des autochtones. Merci.
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Y
De façon plate et d'un point de vue objectif voire général, la trilogie "enseignement, apprentissage et formation" nourrit, renforce et réveille l'esprit humain sur la nécessité de toujours s'informer, rechercher et se former. De ce fait, il est dangereux, criminel pour la tour de contrôle du corps humain (le cerveau) de ne pas se faire lubrifier; d'où la nécessité et l'urgence pour l'Homme de ne pas dormir sur ses lauriers. C'est fort de cela que, depuis ma modeste position, je trouve le thème choisi et développé fort intéressant et produit dans une texture explicite in rubrique "Littérature Orale" où le Professeur en est spécialiste. Son travail, faut-il le rappeler, est d'une inestimable valeur et contribution. Dès lors, où j'ai pu boire à cette fontaine de culture, je me suis rendu compte que la réalité «présente» échappe à l'adolescence, à la jeunesse et au troisième âge, excepté l'élite intellectuelle soucieuse de la promotion et de valorisation du patrimoine culturel et cultuel. Du coup, je me suis retrouvé dans une position restreinte, coincée qui me pousse à dire que je suis déconnecté du nombre combien crucial de musées existants et ouverts sur le territoire national en occurrence dans les villes phares de la Nation. Cependant, j'ai noté que mon Professeur n'a pas insisté sur la médiathèque vivante dans les musées: les audios, les images, les réalisations documentaires et cétéra. In fine, je crois que le problème de la non ou de la faible médiatisation de nos patrimoines historiques est de trois ordres: <br /> -La faible volonté du politique. Encore qu'il ne faut pas tout déverser sur le politique;<br /> -le caractère limité des unités d'enseignement et<br /> -le manque de curiosité des citoyens.
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V
Le musée ! Votre texte, professeur, je l'ai lu avec beaucoup de plaisir. Je partagerai ce texte et inviterai à le partager. J'ai eu à visiter le musée Honmè et celui ethnographique Alexandre Adandé. Si le premier m'a accroché, non seulement par le décor mais aussi par l'histoire qu'il véhicule, je ne pourrai dire la même chose du second. Peut être était-ce en raison de la qualité du guide. Mais il y a une chose, je l'ai lu aussi dans ce texte, chaque enfant de ce pays doit visiter quelques musées. Plusieurs vérités nous sont jusque-là inconnues. L'âme de nos peuples s'y trouvent. Il faut une politique pour cela. Cher professeur, j'ai beaucoup à dire. Tant votre texte a-t-il éveillé à nouveau quelque chose en moi. Je m'en fait héraut. Ou du moins, je me fais votre héraut en le partageant. Merci Professeur.
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A
Je suis heureux que vous ayez tiré quelque chose de ce texte. Je suis encore heureux que vous avez décidé de le partager. Cette démarche lui donnera une audience plus large, susceptible de l'amener vers les décideurs. Croyez-moi, le développement de notre pays passera aussi par la muséologie, puisque le peuple est à 90% analphabète, mieux illettré. Il a besoin d'entrer en contact avec son histoire et celles des voisins et concitoyens car le Bénin est une mosaïque de populations, donc de micro nationalités aux histoires et cultures distinctes. Nous avons besoin de les connaître afin d'enrichir et de baliser notre route vers l'émancipation. Nous y arriverons. Merci d'être passé.<br />
V
Le musée ! Votre texte, professeur, je l'ai lu avec beaucoup de plaisir. Je partagerai ce texte et inviterai à le partager. J'ai eu à visiter le musée Honmè et celui ethnographique Alexandre Adandé. Si le premier m'a accroché, non seulement par le décor mais aussi par l'histoire qu'il véhicule, je ne pourrai dire la même chose du second. Peut être était-ce en raison de la qualité du guide. Mais il y a une chose, je l'ai lu aussi dans ce texte, chaque enfant de ce pays doit visiter quelques musées. Plusieurs vérités nous sont jusque-là inconnues. L'âme de nos peuples s'y trouvent. Il faut une politique pour cela. Cher professeur, j'ai beaucoup à dire. Tant votre texte a-t-il éveillé à nouveau quelque chose en moi. Je m'en fait héraut. Ou du moins, je me fais votre héraut en le partageant. Merci Professeur.
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A
Merci beaucoup professeur pour ce bel article. L'ignorance tue. Oh Oh oh! J'ai découvert par ce texte qu'il y a beaucoup de musées au Bénin. D'ailleurs je n'ai jamais eu l'occasion de visiter les musées dont les photos sont présentes dans l'article parcequ'ils m'intéressent très peu alors que j'ai passée un bon moment à Porto Novo. Merci beaucoup professeur pour l'enseignement. C'est un article très intéressant. Cette réflexion portée sur les musées m'a vraiment plu . J'espère bien que ça ne tombera pas dans les oreilles de sourds. Ma prochaine balade se fera dans un musée
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H
La plupart des commentaires abonde dans le sens d'alerter les autorités sur le paysage de la muséologie en tant qu'outil de développement. S'il est vrai que nos autorités, sinon nos gouvernants, depuis bien des années, affichent une nonchalance déconcertante pour ce qui est des musées ( quand bien même le gouvernement actuel semble vouloir en faire un levier de développement), il convient aussi d'aborder un autre pan de la question. Et la dernière phrase de votre commentaire est une réponse claire qui doit soulever cette interrogation, celle de savoir si nos autorités sont les seules responsables de la situation maladive des musées au Bénin. Si responsabilité des autorités exclue, il convient de se demander combien parmi nous visitons ces lieux ? Nous devons surtout avant tout apprendre à apprécier les musées, savoir qu'au delà de l'aspect promotion, conservation de la culture, il y a un aspect ludique sain. Visiter un musée est une autre façon de s'offrir une distraction saine, enrichissante.
A
La conclusion de votre commentaire rejoint celles d'autres abonnés. Il est vrai, je n'ai pas envisagé d'alerter les autorités sur la nécessité de vulgariser la muséologie malgré ma conviction qu'elle aidera au développement, et à la culture d'un sentiment patriotique. Mon objectif était d'en discuter dans ce cercle restreint des abonnés, espérant qu'un jour un passant s'en saisira pour l'exploiter. Évidemment, mon espérance a probablement peu de chance d'aboutir.<br /> Néanmoins, depuis que les abonnés réagissent, je sens des mouvements naître chez eux.<br /> Vous par exemple, vous venez de mettre sur votre statut WhatsApp, un extrait du texte, juste après l'adresse du blog. Voilà un travail de vulgarisation qui prendra très sûrement si d'autres comme vous empruntaient la même démarche. Je suis plus que certain qu'un jour, nous lirons ce texte sur des fora de groupes corporatifs. Je vous remercie de votre visite et de votre commentaire.
H
S'il y a une chose que je tiens pour certaine, c'est que la question de savoir ce que c'est qu'un musée à toute sa valeur. Elle trouve sa quintessence dans le fait, qu'à la lecture studieuse de cet écrit, l'on se rend compte que l'on croit connaître beaucoup de choses sur les musées. Ce qui n'est pas forcément le cas. Au fur et à mesure que je nourrissais mon être de cette sève littéraire, j'ai d'abord vu le musée comme la plupart des gens : Le musée désigne un espace de conservation, d'exposition et de promotion de la culture. Ensuite, on découvre indubitablement, qu'il est au delà. Cependant, l'aspect participatif au développement est souvent occulté par plus d'un. C'est là toute la problématique. Je suis amené à croire qu'au delà de l'aspect informatif de cet écrit, l'auteur cherche à titiller les baobabs du domaine de la muséologie, à provoquer un réveil des autorités et surtout à sensibiliser sur les atouts d'un musée...pour une exploitation juste des richesses culturelles, pour transmettre un savoir, donnée un enseignement, pour faire vivre et distraire. Mais encore, pour participer au développement d'un pays. À la fin de cette édifiante lecture, je ne peux occulter le sentiment de tristesse que cela provoque en moi face à la question de savoir si cet écrit sera pris à sa juste mesure. Servirait-il à vulgariser cette information à tous? Parce-qu'en vrai, il faut informer pour réveiller. Mais combien liront? Ou mieux, combien vont l'appréhender de la meilleure des façons? Même moi, je reste assez dubitatif des intentions de l'auteur quand bien même il est évident à travers les différents aspects abordés.Nous devons tous nous faire ambassadeur de tels messages constructeurs. De telles enseignements méritent d'être dispensés dans nos lycées et collèges afin de toiletter un peu l'imaginaire collectif qui reste très limité. Pour finir, il convient de mettre un accent particulier sur la fine plume de l'auteur. Si l'on doit en parler, on risque de n'en point finir. C'est une nourriture de l'âme, un délice littéraire. Merci cher professeur, je suis toujours bluffé à chaque nouvelle lecture, chaque nouvelle publication
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H
Merci cher professeur. Le bon sens voudrait vraiment qu'on use de ces canaux pour porter le message plus haut et plus loin, nonobstant le fait que lire soit une pénible épreuve pour la grande masse. C'est un plaisir de vous lire.
A
Comme un bon exégète du texte, vous avez décortiqué l’article sur le musée. Le plan tripartite de votre approche livre en premier lieu un résumé du texte, il fait en second lieu une fine analyse de la publication et, enfin, vous ouvrez une perspective sous forme de question, elle exprime la crainte de la faible portée de la contribution faite de vulgarisation. J’avoue avoir aimé votre commentaire, et je vous en remercie.<br /> Si quelque est vrai et produit la convergence de nos idées, vous et moi, c’est la méconnaissance du rôle important dans une société. De même qu'il existe dans notre société des gens de biens et des gens bien qui connaissent l’existence du musée mais ne le fréquentent jamais, de même il s’en trouve qui n’en ont jamais entendu parler ni vu. Pourtant, le musée est un espace de promotion de nos cultures. Or celui qui connaît sa culture a une formidable emprise sur son développement. Savoir d’où l’on vient permet de savoir où l’on va, et connaître quel on est permet de ne pas se perdre et de ne laisser personne nous en compter. Ainsi, le musée se présente-t-il comme un grand de formation de la masse, c’est la meilleure école de masse. Si telle est son utilité, pourquoi ce texte est-il dédié à une petite tribune ? Le réponse paraît simple. À supposer que les 29 abonnés du blog lisent le texte, une audience plus large en résulterait par une démultiplication à travers un colportage de bon aloi. Une telle audience paraît de loin supérieure et plus rentable que celle escomptée pour une publication dans un quotidien où les gens ne liront pas. Car la faiblesse de notre pays est de ne pas lire. Cependant, on peut envisager qu'un abonné copie le texte et le partage sur un forum de grande diffusion. Ces deux canaux pourraient drainer ce texte aux oreilles des décideurs publiques.
E
Je vois. Merci pour la nuance apportée dans mes propos Professeur.
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E
Article très intéressant dans la mesure où il lève un voile en rapport à la sauvegarde de notre patrimoine culturel. Il aborde sans détour la question de la valorisation et de la pérennisation de nos musées. J'avoue qu'on aime pas trop fréquenter ces espaces de connaissances mais on devrait. Par ailleurs je m'attendais à lire aussi quelques mots de vous sur ces personnes qu'on désigne souvent, abusivement peut-être par ''musée vivant'' et ce à cause de leur mémoire qui garde presque tout les évènements du passé.ils sont plus nombreux en Afrique que le musée vu comme bâtiment. Dites nous un mot à propos Professeur.
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A
Je suis heureux de votre commentaire. Dans les pays où tous les secteurs sont sollicités pour le développement, la muséologie tient une place importante. Et je l'ai dit, des jours sont dédiés à la visite des musées par les plus jeunes. Les tarifs d'entrée sont étudiés pour faciliter cette fréquentation.<br /> Des familles organisent elles aussi ces visites au profit des grands comme des petits. Cela pour dire, sans ambages, que le musée est, dans une large mesure, aussi sinon plus important que le livre, en ce sens qu'il sollicité les cinq sens de l'individu afin de l'informer, le former, l'instruire, l'éduquer, l'éveiller et le distraire. Il vaut autant que le voyage, visiter un musée, c'est voyager dans toutes les dimensions du temps. Et le musée traité de tous les sujets, c'est cela qui justifie sa variété.<br /> J'ai du mal à affirmer d'un homme qu'il est un musée parce que le musée s'intéresse au patrimoine matériel et immatériel qu'il conserve. Le patrimoine matériel informé l'art dans tout ce qu'il peut produire d'utile, d'utile et de beau, de beau et de significatif, d'enseignant et de distrayant. Le patrimoine immatériel réfère à ce qui n'est pas palpable, la pensée consignée par la graphie. Ce dernier aspect peut se trouver dans les bibliothèques et pourtant la muséologie s'en occupé aussi à cause de l'installation, la façon d'organiser l'espace y consacré. Un homme, fût-il immensément cultivé, ne peut conserver les objets d'art, il ne peut que les commenter. Pourquoi ne pas le comparer à une bibliothèque, comme l'a fait en son temps Amadou Hampaâté Bâ. Mais comme on utilise souvent les mots dans un sens connoté, cela ne gène pas de comparer un homme à un musée tout en sachant que cela est hyperbolique.
T
Le musée<br /> Encore un article pour nourrir nos esprits. L'utilité d'un tel article n'est plus à démontrer. Elle est évidente surtout où nos dirigeants projettent promouvoir le tourisme. J'ai surtout aimé l'analyse relative à la dimension pourvoyeuse de revenus économique relative au musée. <br /> M.Pliya Josée a de la matière, de la bonne matière à intégrer dans ses fiches. <br /> Merci cher professeur
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A
Oui! Les professionnels du tourisme, les décideurs dans le secteur de la culture et de sa promotion ainsi que l'enseignement et la formation ont une responsabilité et un choix face à la muséologie. Elle impacté la société dans beaucoup de secteurs et je pense que nous manquons d'imagination en explorant pas ses secteurs insoupçonnés de votre environnement. Vivement que nous prenions tous conscience des trésors inouïs que nous lègue notre culture. En elle se trouve la clef de notre développement.
S
Merci Professeur, pour ce bel article ! J'ai beaucoup appris.
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A
C'est bien. Merci d'être passé.
S
Merci Professeur, pour ce bel article. J'ai appris.
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R
Merci bien professeur pour la réflexion portée sur les musées.<br /> J'épouse particulièrement votre point de vue en ce qui concerne leurs valorisations de part et d'autre dans le monde et plus encore sur la problématique liée à la célébration des fils et filles qui ont, jadis, marqué l'histoire de notre pays le Bénin. Il est important qu'en lieu et place des traces qu'ils ont laissées à la postérité et qui constituent pour la plupart des archives inacessibles, qu'ils soient des collections d'arts mises à jour dans des musées afin qu'ils soient accessibles à tous.
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A
Tout n'est pas bien dans la vie des populations comme tout n'est pas mauvais non plus. Cependant, on doit tout conserver parce que des échecs et des victoires pourront sortir un progrès juste. Condamner un pan de l'histoire et les hommes qui l'ont conduit me semble un refus de se regarder en face et le dos tourné à l'avenir. Aussi, je suis du même n'avais que vous, madame. Merci de votre passage que le blog.
R
Merci bien professeur pour la réflexion portée sur les musées.<br /> J'épouse particulièrement votre point de vue en ce qui concerne leurs valorisations de part et d'autre dans le monde et plus encore sur la problématique liée à la célébration des fils et filles qui ont, jadis, marqué l'histoire de notre pays le Bénin. Il est important qu'en lieu et place des traces qu'ils ont laissées à la postérité et qui constituent pour la plupart des archives inacessibles, qu'ils soient des collections d'arts mises à jour dans des musées afin qu'ils soient accessibles à tous.
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A
Merci, mon Professeur, pour cette approche qui nous invite à nous reconcilier avec notre passé. Cela contribuerait sans doute à résoudre, un tant soit peu, la crise d'identité que vit la "génération qui n'a pas connu Joseph". Cependant, à défaut de travailler à rendre ces musées compétitifs, peut-être urge-t-il, pour l'instant, de les rendre plus attractifs au moins.
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A
Oui, mon père ! C'est parce que nous ne connaissons pas l'importance du musée que nous n'en développons pas le secteur. Le ministère de la culture devrait s'y pencher, non pas pour créer des musées, mais pour organiser une formation et une information sur les musées. Cela pourrait inciter des privés à s'investir dans la muséologie.
A
Vous avez raison, mon père. Il y a des secteurs de notre vie qui nous révèle à nous-mêmes et que nous cachons à nous par ignorance. Voyez comme les grands États mettent tous les moyens possibles dans la muséologie. Ils le font non seulement pour la célébration de leur passé, de leur présent et la préparation de leur avenir. Le musée témoignage sur le temps et dans le temps est primordial, il est aussi important que le livre sinon plus. Ce n'est pas pour rien que dans les programmes scolaires des grands États, il est fait obligation aux établissements de formation d'organiser la visite des musées, de tous les musées du pays autant que faire se peut, et vous les voyez tous les mercredis où en des jours choisis,aller vers les musées. <br /> Sollicitant tous les sens, le musée peut remplacer le livre dont nous n'avons pas la pratique dans ce pays. Nos compatriotes lisent peu. <br /> Enfin, le musée est également un secteur productif, il utilise des professionnels comme il invite à en former. C'est un secteur plein. Merci mon père d'être passé.
U
Un bel article que j'ai pris du plaisir à lire. <br /> J'avoue que j'étais du lot de ceux qui, difficilement, pouvaient dire ce qu'est le musée. Mieux, bien que je les ai toujours imaginés nombreux, je n'arrivais à identifier les types d'emploi que pouvait générer un musée. <br /> Merci d'avoir joué, et pleinement, le rôle d'éveilleur de consciences. Il ne reste que ce que nous savons tous et savons le mieux faire mais qui prend toujours le temps d'une éternité : attendre la décision ou l'action du décideur politique ; pour faire du secteur du musée un secteur aussi riche que la vallée de l'Ouémé qui dort inexploitée.
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A
J'aime bien ta réaction, Ulrich. Il fallait vulgariser ce qu'est un musée, parce que la population ignore la signification du musée, son rôle dans la cité. Pourtant, le musée est un pont jeté entre le passé, le présent et le futur. La muséologie est la vitrine de l'ingéniosité d'un pays, c'est le baromètre de son évolution. Il importe que nous en prenions conscience, que l'on forme et informé la population sur la muséologie. Peut-être ferait-on naître des vocations de mécènes pour la création de musées privés dans les secteurs où l'État serait défaillant. Merci pour ton commentaire.
U
Un bel article que j'ai pris du plaisir à lire. <br /> J'avoue que j'étais du lot de ceux qui, difficilement, pouvaient dire ce qu'est le musée. Mieux, bien que je les ai toujours imaginés nombreux, je n'arrivais à identifier les types d'emploi que pouvait générer un musée. <br /> Merci d'avoir joué, et pleinement, le rôle d'éveilleur de consciences. Il ne reste que ce que nous savons tous et savons le mieux faire mais qui prend toujours le temps d'une éternité : attendre la décision ou l'action du décideur politique ; pour faire du secteur du musée un secteur aussi riche que la vallée de l'Ouémé qui dort inexploitée.
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A
J'aime votre vœux. Mais il faut un éveil des consciences dans ce sens et une politique nationale avérée. Que le gouvernement l'initié et des particuliers d'y attèleront. J'y crois fermement.
U
Puisse Dieu inspirer nos gens et les mânes de nos ancêtres guider leurs pas. Je suis assez impatient de voir nos vœux se réaliser, nos vouloirs et nos prières devenir réalités ; impatient de voir nos musées devenir sources de devises et acquérir et même retrouver la place qu'ils n'auraient jamais dû perdre. Je rêve de musées...
A
Notre ignorance est de croire que le musée est inerte. Il utilise des corps entiers de métiers et demande qu'on les forme dans des établissements spécialisés. La muséologie se présente de ce point de vue comme un filon inestimable de développement.